University of Virginia Library

The arts practised by women to heighten their beauty were supposed to have been taught them by fallen angels.

“Dans le livre de la parure des femmes, chap. 2, Tertullien explique, plus au long, pourquoi le démon et ses mauvais anges apprirent, autrefois, aux femmes l'art de se farder et les moyens d'embellir leurs corps. Ils volurent, sans doute, dit il, les récompenser des faveurs qu'elles leurs avaient accordés: Tertullien suppose donc qu'il y avait eu un mauvais commerce entre les mauvais anges et les femmes.

“Ce paradox n'est pas particulier à Tertullien, que plusieurs autres pères de l'Eglise devant et après lui ne l'aient pas avancé.

“Mais cette erreur a été solidement réfutée par St. Chrisostome, St. Augustin, St. Epiphane, etc.

“A l'occasion de cet étrange commerce, notre auteur fait une réflection qui passe les bornes de la raillerie. Les démons, dit il, sont vénus trouver les filles des hommes: tout démons qu'ils sont, ils en ont été favorablement reçu; il ne manquait que cette ignominie aux femmes, ut hæc ignominia fœminæ accedat. Nam cum et materias quasdam bene occultas et artes plurasque non bene revelatas, seculo, multo magis imperito prodidissent (siquidem et metallorum opera nudaverant et herbarum ingenia traduxerant et incantationum vires promulgaverant et omnem curiositatem usque ad stellarum interpretationem designaverant) proprie et quasi pesunt ariter fœminis instrumentum istud muliebris gloriæ contulerunt; lumina lapillorum, quibus brachia arctantur; et medicamenta ex fuco, quibus lanæ colorantur et illum ipsum nigrem pulverem, quo oculorum exordia producantur.”

The above extract is from a French translation, or rather compendium, of Tertullian, which was sent me by M. Van Praët from the Bibliothèque du Roi at Paris. But, as many of the most curious passages were entirely omitted, the same gentleman was so obliging as to look for the Latin folio containing that very amusing article of Tertullian entitled “De Habitu Muliebri;” from which I had intended to have given in this note a longer extract, written out for me by Baron Joseph de Palm, from whose very beautiful German verses two inadequate translations will appear in this volume. The extract, however, was accidentally left at Paris; and, Zóphiël being reviewed and arranged for the last time at Keswick (England), I fear it may not reach me soon enough to be inserted.

This passage, like the preceding one, is simply in pursuance of the belief of Tertullian, that the custom of arraying themselves with gold and gems was first taught to beautiful women by their angel lovers, who understood chemistry, and imparted to them, among other ornamental arts, that of preparing colors for dyeing their garments, and heightening the beauty of their complexions. But the sage Comte de Gabalis says that gnomes are the guardians of minerals and precious stones. I know not what origin he ascribes to his “peuples des elémens;” but he expressly affirms that no sylph or sylphide, gnome or gnomide, can be immortal unless united with a son or daughter of earth. Those who have any curiosity to know more must, I suppose, consult those learned authors whom he names in the following passage:—

“En croyez vous, dit il, plus à votre nourice qu'à la raison naturelle qu'à Platon, Pythagore, Celse, Psellus, Procle, Porphyre, Plotin, Trismegiste, Nolius, Dornée, Fludd; qu'au grand Philippe Aureole Theophraste Bombast Paracelse de Hohenheim, et qu'à tous nos compagnons?”

After describing the people of earth, air, fire, and water, the sage continues: “Il y avait beaucoup de proportion entre Adam et ces créatures si parfaites; parce qu'étant composé de ce qu'il y avait de plus pur dans les quatre élémens il renfermait les perfections de ces quatre espèces de peuples, et était leur roi naturel. Mais dès-lors que son péché l'eût précipité dans les particles les plus viles des élémens, comme vous verrez quelquefois, l'harmonie fut déconcertée, et il (Adam) n'eût plus de proportion, étant impur et grosier avec ces substances si purs et si subtiles.”