71. Legrand, Augustin.
GALERIES / DES ANTIQUES, / OU / ESQUISSES des Statues,
Bustes et Bas-reliefs, / fruit des conquêtes de l'Armée d'Italie. / PAR
AUG. LEGRAND. / A PARIS / CHEZ ANT. AUG. RENOUARD /
XI. - 1803.
8vo. Half title (1 leaf); engraved frontispiece (1 leaf); title page ([i]);
dedication ([iii]); introduction ([v]-viii); text, with 92 engraved plates
inserted ([1]-51).
Augustin Legrand (fl.1803-30) issued his Galeries des antiques to
celebrate the removal to Paris of many works of art from Italy after
Napoleon's conquests there. He says:
La Galerie des Antiques du Musée central des Arts de France, est un
des plus superbes trophées élevés à la gloire de l'Armée d'Italie, car fort peu
d'objets provenant de l'interieur de la France y ont été ajoutés.
C'est au Capitole et au Vatican que ces chefs-d'oeuvres ont été choisis
par les citoyens Barthelemi, peintre, et Moitte, sculpteur, commissaires
nommés par le Gouvernement, a la recherche des objets de sciences et arts
. . . an exécution du traité de Tolentino. [P. (v)]
Nous offrons donc ce Recueil aux artistes, aux élèves, a tous nos concitoyens
sur-tout aux étrangers comme une réminiscence utile et agreable.
[P. viii]
In Jefferson's third manuscript catalogue of his collection of works
of art, the entry concerning a statue in the hall at Monticello says "#17.
a Cleopatra in marble. # see this correction pa. 11," and the correction
says "see Notice de la Galerie des Antiques du Musee Napoleon. No. 60."
Jefferson mistook the number, which is "59. Ariadne," in the Galeries
des antiques, illustrated on Plate No. 5 (see Plates LXIX and LXX).
Legrand says:
Cette figure est plutôt connue sous le nom de Cléopâtre.
Couchée sur les rochers de Naxos, ou le perfide Thésée vient de l'abandonner,
Ariadne est ici représentée endormie, telle qu'elle était au moment
où Bacchus l'appercevant, en devint amoureux, et telle que plusieuers monumens
antiques de Sculptures et de Poësie nous la retracent. Sa tunique à
demi-détachée, son voile négligemment jeté sur sa tête, le désordre de la
draperie dont elle est enveloppée, témoignent les angoisses qui ont précédé cet
instant de calm. A la partie supérieure du bras gauche, on observe un bracelet
qui a la forme d'un petit serpent, et que les Anciens appelaient ophis. C'est ce
brasselet [sic], pris pour un véritable aspic, qui a fait croire long-tems que
cette figure représentait Cléopâtre se donnant la mort par la piqûre de ce
reptile.
Cette statue, en marbre de Paros, a fait pendant trois siècles, l'un des
principaux ornemens du Belveder du Vatican, où Jules II le fit placer; elle y
décorait une fontaine, et donnait son nom au grand corridor construit par le
Bramante. [P. 4]
Jefferson's own copy was sold to Congress. He ordered the work for
the University in the section on "Gardening. Painting. Sculpture. Music"
of the want list, and it was in the library by 1828. That set has survived
until the present.
U. Va.
*N2030.L5.1803
M
Sowerby 4243
