IN PREFACE: FOR ADELAIDE
To you, who are my verses, as on some very future
day, if you ever care to read them, you will understand,
would it not be somewhat trivial to dedicate
any one verse, as I may do, in all humility, to my
friends? Trivial, too, perhaps, only to name you even
here? Trivial, presumptuous? For I need not write
your name for you at least to know that this and all
my work is made for you in the first place, and I need
not to be reminded by my critics that I have no silver
tongue such as were fit to praise you. So for once you
shall go indedicate, if not quite anonymous; and I
will only commend my little book to you in sentences
far beyond my poor compass which will help you
perhaps to be kind to it:
‘Votre personne, vos moindres mouvements me
semblaient avoir dans le monde une importance extra-humaine.
Mon cœur comme de la poussière se soulevait
derrière vos pas. Vous me faisiez l'effet d'un clair-de-lune
par une nuit d'été, quand tout est parfums, ombres
douces, blancheurs, infini; et les délices de la chair et de
l'âme étaient contenues pour moi dans votre nom que je
me répétais en tachant de le baiser sur mes lèvres.
‘Quelquefois vos paroles me reviennent comme un
écho lointain, comme le son d'une cloche apporté par le
vent; et il me semble que vous êtes là quand je lis des
passages de l'amour dans les livres.... Tout ce qu'on
y blâme d'exagéré, vous me l'avez fait ressentir.’
Pont-Aven, Finistère, 1896.