66. La Faye, Polycarpe de.
RECHERCHES / SUR / LA PRÉPARATION / QUE LES ROMAINS
/ DONNOIENT / À LA CHAUX / Dont ils se servoient pour
leurs construc-/tions, & sur la composition & l'emploi / de leurs Mortiers.
/ Par M. de la Faye, Trésorier général des / Gratifications des Troupes.
/ A PARIS, / DE L'IMPRIMERIE ROYALE. / M.DCCLXXVII.
8vo. Title page ([i]); note (iii-vi); text ([1]-83); [new pagination:]
index (i-ix).
The book contains two other essays bound in, the Mémoire sur une
découverte dans l'art de bâtir by Sr. Loriot and La Faye's Mémoire pour
servir de suite aux recherches sur la préparation que les romains donnoient
à la chaux, neither of which are a part of the previous work.
La Faye says:
Si les anciens monumens qu'offre l'Italie, ne devoient leur conservation qu'à
la chaleur du climate & à la qualité particulière des sables & des pierres que le
sol y produit, il ne resteroit aucuns vestiges des constructions qui ont été faites
par les Romains au nord de la France & en Angleterre, avec les seules matières
que le pays leur procuroit. Il semble donc que la durée & la soliditée des
anciens monumens sont dûes à la qualité des matières, qu'à la façon de les
employer. Cette réflexion m'a engagé à faire des recherches sur les constructions
des Romains. J'ai recueilli tout ce que les Auteurs anciens ont écrit sur ce sujet,
& après avoir comparé leurs textes, j'ai reconnu qu'il s'accordoient parfaitement
sur une mannière de préparer la chaux, qui est ignorée de nos jours, &
qui diffère absolument de la nôtre. J'ai fait éteindre de la chaux suivant ce
procédé, je l'ai mêlée avec nos sables, comme ont fait les Romains, en observant
dans les divers mélanges, les proportions indiquées par les Auteurs.
Les mortiers que ces effais m'ont procurés, ont acquis une si grande dureté,
que j'ai cru pouvoir les employer aux différens travaux de construction &
d'embellissement auxquels ils étoient propres. D'après le succès qu'ont eu mes
épreuves, j'ose me flatter qu'en sy conformant, on parviendra à donner à nos
constructions la même solidité que nous remarquons dans celles des Romaines.
[Pp. (1)-3]
Jefferson was undecided about the classification of this book, for,
as Sowerby notes, in his own catalogue he first listed it under "Technical
Arts" and then transferred it to the section on "Architecture." Kimball
(p. 95) says Jefferson bought his copy betwen 1785 and 1789. It was
sold to Congress, where it was put back under "Technical Arts."
Jefferson ordered it for the University in the section on "Technical
Arts" of the want list, but there is no record of its acquisition until the
recent duplicate entered the collections. It is the gift of the Thomas Jefferson
Memorial Foundation.
U. Va.
*TP881.L67.1777
M
Sowerby 1176 and 4205