Collected poems By Austin Dobson: Ninth edition |
TO MONSIEUR DE LA MOTHE LE VAYER, UPON THE DEATH OF HIS SON
|
Collected poems | ||
TO MONSIEUR DE LA MOTHE LE VAYER, UPON THE DEATH OF HIS SON
From pp. 266–7 of Sonnets of Europe, I transcribe
Mr. Waddington's note: “François de la Mothe le
Vayer, member of the French Academy, and preceptor of
Louis XIV., lost his son in 1664, and Molière, in forwarding
him this sonnet, observes,—‘Vous voyez bien, Monsieur,
que je m'écarte fort du chemin qu'on suit d'ordinaire en
pareille rencontre, que le Sonnet que je vous envoye n'est rien
moins qu'une consolation; mais j'ay cru qu'il falloit en user
de la sorte avec vous & que c'est consoler un Philosophe que
de luy justifier ses larmes, & de mettre sa douleur en liberté. Si je n'ay pas trouvé d'assez fortes raisons pour
affranchir vostre tendresse des sévères leçons de la Philosophie,
& pour vous obliger à pleurer sans contrainte, il
en faut accuser le peu d'éloquence d'un homme qui ne
sçauroit persuader ce qu'il sçait si bien faire.’”
From pp. 266–7 of Sonnets of Europe, I transcribe Mr. Waddington's note: “François de la Mothe le Vayer, member of the French Academy, and preceptor of Louis XIV., lost his son in 1664, and Molière, in forwarding him this sonnet, observes,—‘Vous voyez bien, Monsieur, que je m'écarte fort du chemin qu'on suit d'ordinaire en pareille rencontre, que le Sonnet que je vous envoye n'est rien moins qu'une consolation; mais j'ay cru qu'il falloit en user de la sorte avec vous & que c'est consoler un Philosophe que de luy justifier ses larmes, & de mettre sa douleur en liberté. Si je n'ay pas trouvé d'assez fortes raisons pour affranchir vostre tendresse des sévères leçons de la Philosophie, & pour vous obliger à pleurer sans contrainte, il en faut accuser le peu d'éloquence d'un homme qui ne sçauroit persuader ce qu'il sçait si bien faire.’”
(AFTER MOLIÈRE)
None of scant cause thy sorrowing can accuse,
Since, losing that which thou for aye dost lose,
E'en the most wise might find a ground for woe.
The drops of pity that are Pity's dues;
And Nature's self, indignant, doth refuse
To count for fortitude that heartless show.
The son too dear, by Death untimely ta'en;
Yet, not the less, his loss is hard to bear,
Large heart, keen wit, a lofty soul and rare,—
—Surely these claim immitigable tears!
Collected poems | ||